Ce jeu de données propose un ensemble de statistiques sur les effectifs d'étudiants inscrits de 2006-07 à 2016-17 par établissement public sous tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur français en Occitanie : universités, universités de technologie, grands établissements, COMUE, écoles normales supérieures, écoles centrales, INSA, autres écoles d'ingénieurs...
Les données sont tirées du système d'information sur le suivi de l'étudiant (SISE). Les inscriptions sont observées à la date du 15 janvier, sauf pour l’université de la Nouvelle-Calédonie qui dispose d’un délai supplémentaire pour prendre en compte le calendrier australe.
Chaque ligne de ce jeu de données fournit les statistiques d'un établissement pour une année universitaire.
Ce jeu décline unitairement un ensemble de variables sur l'étudiant (sexe, bac d'origine, âge au bac, attractivité nationale, attractivité internationale) et la formation qu'il suit principalement (cursus LMD, type de diplôme, diplôme, grande discipline, discipline et secteur disciplinaire).
Afin de faciliter le suivi dans le temps, les données des établissements concernent les périmètres de ceux-ci au 1er janvier : Les fusions d'établissement ont été rétropolées.
Les données géographiques fournies dans ce jeu concernent le siège de l'établissement et non la localisation effective de la formation suivie par l'étudiant.
Des données croisées et plus détaillées sont disponibles dans le jeu de données "Effectifs d'étudiants inscrits dans les établissements publics sous tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur".
ESPE, Cadre National des Formations et conventions EPSCP–CPGE : impacts sur les évolutions d’effectifs mesurées
Créées par la loi 2013-595 du 8 juillet 2013, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) forment les futurs enseignants de la maternelle au supérieur à compter de la rentrée 2013, remplaçant les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Ces nouvelles écoles organisent les formations du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) dédié aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation qui préparent aux nouveaux concours de recrutement. Du fait de la mise en place des ESPE, il n’est pas possible de réaliser des évolutions par établissements pour le cursus master et par extension sur les effectifs globaux, car tous les masters préparant aux concours d’enseignement n’étaient pas identifiés au sein des établissements les années précédentes. On considère dans l’enquête SISE que les masters MEEF et les « DU formation enseignement adaptée » sont les seules formations prises en charge par les ESPE. Les inscriptions pour les lauréats au concours sont possibles soit dans un M2 MEEF soit, pour les parcours adaptés définis par les commissions académiques, dans un« DU formation adaptée enseignement » spécifique (dispensés de diplôme ou déjà titulaire d’un master ne souhaitant pas se réinscrire en master MEEF). En 2013-2014, première année de mise en place des ESPE, les masters MEEF n’existaient qu’en M1.
Par ailleurs, deux nouvelles dispositions règlementaires impactent les évolutions observées cette année et créent des ruptures statistiques :
- Le nouveau Cadre National des Formations (CNF), mis en place pour les diplômes de Licence. Le CNF réduit considérablement le nombre d’intitulés de diplôme. Certains de ces intitulés sont devenus plus précis, conduisant à un classement par discipline plus aisé : c’est le cas des licences de sciences, moins fréquemment classées en « pluri-sciences », mais davantage en « sciences fondamentales et applications » ou en « sciences de la nature et de la vie ». À l’inverse, d’autres intitulés sont plus généraux, notamment dans les disciplines littéraires (Licence mention Humanités par exemple) et sont plus fréquemment classés en « pluri-lettres, langues, sciences humaines ».
- La mise en place progressive de conventions entre les lycées possédant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et les Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), dont font partie les universités, augmente significativement le nombre d’inscriptions en licence LMD à partir de cette année, même si les doubles inscriptions étaient déjà possibles et effectives auparavant. Les inscriptions comptabilisées en université incluent ces doubles inscriptions. Ces deux évolutions impactent surtout les effectifs détaillés par discipline en L1, filière qui accueille la grande majorité des nouveaux entrants. L’impact sur les effectifs totaux est plus marginal. Les évolutions tenant compte des doubles inscriptions sont à périmètre réglementaire constant.
En 2015-2016 les données 2014-15 de ces établissements ont été reconduits : Université de la Nouvelle Calédonie, ENS Cachan, ENS Rennes.
Pour en savoir plus sur ce jeu de données, consultez la documentation du jeu de données.